Notre petite délégation (Roland Legros pour les Amis de la Terre, Jean-Pierre Pénicaut pour France-Libertés, Ivan Rey pour Surfrider Fondation, Didier Tousis et Micky Neuhaus pour le collectif citoyen stockage-gaz-landes) a donc été reçue par Serge Jacob, le Sous-Préfet des Landes en présence d’un représentant de la D.R.E.A.L.
Nous avons remis notre pétition et pu encore une fois exposer notre point de vue sur le sujet et expliquer le poids véritable que représente démocratiquement l’engagement des citoyens, des associations et de la plupart des élus du territoire unis contre le projet. Le Sous-Préfet a attiré à de nombreuses reprises notre attention sur le fait que la décision véritable d’EDF était repoussée à la fin 2012, début 2013, date à laquelle nous aurons les résultats des analyses des forages tests, et que rien n’indiquait pour l’instant que le projet serait poursuivi.
Ceci étant, il n’en demeure pas moins que restons déterminés à faire entendre jusqu’au bout et par tous les moyens la voix de la population; il est bien sûr plus que jamais temps de signer la pétition !
Monsieur le Sous-Préfet s’est donc engagé, si le projet était poursuivi, à associer le collectif citoyens aux concertations et aux débats qui en découleraient.
Le représentant de la D.R.E.A.L, s’est proposé de rester en relation avec nous pour toute question relative au projet. C’est lui qui nous a d’ailleurs appris que le classement SEVESO 2 ne concernait pas seulement le stockage proprement dit à Pouillon-Mimbaste, mais qu’il englobait l’ensemble des infrastructures du projet: c’est donc un site SEVESO 2 de 45 km qu’EDF propose d’infliger au territoire landais. Il y a des circonstances où l’évidence s’impose et peut se passer de commentaire. C’est, malgré les réserves qu’imposent parfois leurs charges et leurs fonctions, ce que nous sentons intimement sourdre en chacun de nos interlocuteurs, qu’ils soient élus ou représentants de l’état. Gageons que cette évidence ne tardera pas à éclater aux yeux et dans la bouche de tous. Au delà des aspects techniques de la chose, c’est avant tout de bon sens et de lucidité qu’il s’agit.
En sortant la Sous-Préfecture France Bleu Gascogne a interviewé Didier Tousis, porte-parole du collectif, pour leur journal de 8 heures de ce matin :
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Le Sud-Ouest a également été présent … voir son article au sujet
