Communiqué de Presse

Communiqué de Presse du 08 Septembre 2012

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À la bonne heure ! Il n’y a pas de honte pour un élu à rallier, même tardivement, le parti de ses administrés surtout si c’est la voie de la raison.
En effet, l’avis personnel d’Henri Emmanuelli vient s’ajouter à celui d’Alain Rousset, président du Conseil Régional, exprimé lors de la dernière réunion du GIP littoral le 21 Juin à Capbreton. Le projet EDF tel que présenté lors du débat public représente une menace économique et écologique réelle pour l’intégrité de notre territoire.

Le collectif citoyen stockage-gaz-landes associé aux élus du territoire, Hervé Bouyrie (Maire de Messanges et vice-président du Conseil Général en charge du tourisme), Eric Kerrouche (président de la Communauté de Communes MACS), Jean-Pierre Dufau (député des Landes), Jean-Yves Montus (Maire de Soustons et président des Maires des Landes), Peggy Kançal (conseillère régionale) etc…, les associations, la société civile, les 13 000 signataires de la pétition, les industriels de la glisse (EUROSIMA), les offices de tourisme, la communauté scientifique, n’ont eu de cesse d’informer sans relâche et d’alerter depuis le début l’opinion sur ce point.
Notre courage politique et citoyen est récompensé par la prise de position de notre député et président du Conseil Général sur le sujet des saumoducs…

N’oublions pas cependant que la question d’une solution alternative au rejet de saumure et à la pollution de l’océan, posée par la population dès le mois d’octobre lors du débat public, reste toujours sans réponse de la part du porteur de projet EDF.

Mais que cela n’occulte pas les autres questions cruciales laissées également sans réponse:

  • Quelle est la réelle nécessité d’un tel projet et sa véritable opportunité ?
  • S’inclut-il dans la stratégie énergétique de notre territoire tournée vers les énergies renouvelables ?
  • 650 millions d’euros suffisent-ils à cautionner n’importe quelle entreprise industrielle?
  • Combien de ces 650 millions d’euros seront-ils en fin de compte destinés à l’économie locale?
  • Quels impacts sur l’agriculture, la sylviculture, le thermalisme, le tourisme ?
  • Deux forages suffiront-ils à l’étude d’un diapir que les scientifiques qualifient d’hétérogène?
  • Nous dira-t-on pourquoi le 2ème forage a été arrêté et redirigé dans un 3ème?
  • Le risque sismique ne constitue-t-il pas une véritable menace pour les riverains?
  • Y-a-t-il une solution pour creuser des cavités sans pomper de l’eau de mer?
  • A-t-on trouvé une vraie solution pour boucher les cavités en fin de vie?
  • Est-ce que les citoyens seront concertés sur l’évolution du projet, sachant qu’un des membres de l’association des riverains de Mimbaste fait l’objet d’une main courante déposé par EDF pour avoir simplement demandé de la transparence?
  • Une modification éventuelle du projet ne va-t-elle pas changer sa nature et obliger le porteur à organiser un nouveau débat public?

Nous restons mobilisés, vigilants à toute évolution du projet et nous continuerons à informer la population. Nous avons, citoyens et élus, rempli notre devoir dans la dignité et le respect des personnes et des lois démocratiques. Nous avons étudié le projet, soulevé les problèmes. En l’absence de garanties et de solutions, nous demandons que soit appliqué le principe de précaution, article 5 de la Charte de l’Environnement, annexée en 2004 à la Constitution de 1958, qui est la loi de la raison.

En tout état de cause, afin que le projet « Salins des Landes », basé sur les énergies fossiles, au-delà des critiques légitimes et des indignations qu’il suscite, soit l’occasion de parler vraiment des alternatives énergétiques et de développement du territoire, nous mettons nos compétences et notre énergie au service de quiconque voudra organiser une rencontre entre élus et citoyens à l’automne sur le sujet.

Quant à l’avenir, nous avons l’exigence de réussir à garantir coûte que coûte la préservation de notre patrimoine naturel et à l’intégrer dans une politique économique et énergétique durable.

Le collectif citoyen stockage-gaz-landes

 

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Communiqué de Presse du 27 Mai 2012

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Comme vous le savez, la mobilisation continue… Le collectif citoyens stockage-gaz-landes organise une manifestation à Dax le samedi 02 Juin (place du marché couvert de 9H00 à 12h00) sous la forme d’un stand afin de continuer à informer, faire signer la pétition et communiquer notre message; le principe de la manif n’est pas de faire un effet de foule mais plutôt de tenir un propos très calme et très clair qui se veut le reflet de la diversité de tous les avis des associations, des organismes, des collectivités et des élus qui ont exprimé leur opposition au projet EDF « Salins des landes ». Toutes ces partenaires seront représentés sur notre stand.

Vous trouverez ci-joint un exemplaire de notre flyer et du courrier que nous enverrons aux élus des Conseils Généraux et Régionaux qui auront à se prononcer catégoriquement sur le sujet, si toutefois EDF décidait la poursuite de sa démarche le 18 juin.

avec nos plus cordiales salutations,
le collectif citoyen stockage-gaz-landes

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Communiqué de Presse du 06 Avril 2012

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Conférence de presse 06/04/2012; déclaration du collectif citoyen stockage-gaz-landes.net. Associations partenaires représentées les Amis de la Terre, Surfrider Fondation, France Libertés

Il s’agit maintenant d’appeler les choses par leur nom: nous parlons au nom du collectif, des chercheurs, des scientifiques, des associations présentes et de toutes celles qui se sont rassemblées dimanche lors du forum citoyen, des élus qui se sont penchés sur cette question, au nom de l’indignation et de la colère des presque 10 000 signataires de la pétition, au nom aussi des insouscients, des fatalistes, des résignés, gageons qu’ils sont encore malheureusement les plus nombreux.

Toutes nos recherches, nos investigations, nos analyses ont prouvé ceci:

  • Il y a des risques graves liés au stockage dus notamment aux effets de convergence et au risque sismique 3/5 de la région de Pouillon.
  • Il y a de forts risques de pollutions des nappes phréatiques, des milieux naturels, des nappes thermales dues aux fuites le long du trajet du saumoduc; tous les saumoducs existants ont eu des fuites.
  • il y aura destruction de patrimoine naturel et zones classées; traversée des barthes, traversée de la dune, de la forêt littorale.
  • Il y aura pollution en mer; reste à en connaître l’ampleur; pollution pas seulement due au sel mais aux argiles et aux particules toxiques, métaux lourds etc. Contrairement à la caricature d’EDF, ce doit être sa manière de faire de la pédagogie, le diapir de Pouillon n’est pas une boîte de sel de bayonne. Les géologues sont formels.
  • La manière de Monsieur Bellec de parler de pédagogie et de mettre l’inquiétude et l’indignation des populations sur le compte de leur ignorance est une honte! Au contraire, plus on se renseigne, plus on s’aperçoit des incohérences et disons-le clairement des manquements à la vérité; et ce qui n’est pas la vérité est un mensonge.
  • Un chantier de 10 ans sur la plage, au coeur du domaine touristique, et l’impact de la seule suspiscion de pollution aura un effet désastreux pour le tourisme et l’image des landes.
  • Toutes les associations, compétences dans ce domaine, jusqu’au conseil scientifique du patrimoine naturel régional d’aquitaine sont unanimes; ce projet vient en contradiction et en violation de toutes les chartes en matière de protection de l’environnement.
  • De l’aveu-même de Peggy Kançal, conseillère régionale chargée du plan climat en aquitaine et présente sur notre forum Dimanche, ce projet est en contradiction totale avec la stratégie énergétique de la région.
  • Nous rappelons le principe de précaution de la constitution: l’article 5 de la Charte de l’Environnement, annexée en 2004 à la Constitution de 1958 :« Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attribution, à la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin e parer à la réalisation du dommage ».
  • Preuve est faite, s’il en fallait, que malgré les tours de passe-passe et de cache-cache d’EDF, ce projet a un but purement spéculatif pour positionner la firme sur le marché du gaz. Leur manière de faire jouer la corde patriotique et de faire appel à la responsabilité des citoyens est un scandale!
  • La totalité des communes qui se sont officiellement exprimées se sont opposées à la réalisation du projet ou ont émis de graves réserves; nous rappelons que l’avis de Mimbaste est l’avis personnel d’un conseiller municipal et qu’il n’engage que lui.
  • Le conseil économique et social d’aquitaine, la chambre des métiers des landes se sont positionnés contre. Au sein même de la CCI, seul organisme qui, après avoir listé les dangers et les risques, a accordé sa confiance à EDF, des voix s’élèvent et des corporations se désolidarisent de cette position. Nous avons reçu le soutien officiel de la fédération départementale de l’industrie de l’hôtellerie des landes, nous attendons le ralliement officiel de la comission tourisme et des industriels du surf.
  • Dimanche, lors du forum, les maires de la côte, Mrs Froustey, Montus et Bouyrie, réunis et ligués contre le saumoduc ont affirmé aux plus de 500 citoyens présents à cet instant qu’ils mettraient tout en oeuvre pour s’opposer au passage du chantier sur le territoire de leur commune.
  • Mr Bouyrie en sa qualité de vice-président du conseil général, s’est engagé à faire prendre dans la semaine une position claire à l’assemblée du conseil général pour s’opposer à la réalisation de l’ouvrage.
  • Nous vous rappelons qu’après trois ans de combat, les citoyens de Pieterburen aux pays-bas ont renvoyé EDF et Monsieur Bellec lui-même à leurs études pour un projet similaire à celui-ci en mer du nord.
  • Pour des projets tels la LGV, les conseils général et régional se sont pronocés très tôt, parfois avant le débat public. Nous attendons maintenant que selon les principes évidents de la démocratie, les assemblées départementales et régionales rejoignent et portent l’avis unanime des citoyens, des associations, des personalités de la société civile et de leurs élus de proximité afin de faire barrage à ce projet aberrant à tous points de vue. Nous y gagnerions tous en temps, en énergie, en argent, en cohésion sociale et en sagesse.
  • Si toutefois la volonté de l’immense majorité n’était pas entendue et représentée par leurs élus, nous nous chargerons de poursuivre la mobilisation et de faire savoir à tous et notamment aux touristes cet été ce qu’on est en train de faire de leur paradis, et comment et pourquoi ici dans les landes on a choisi de détruire la nature et de polluer l’océan.

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Communiqué de Presse du 16 Mars 2012

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Forum Citoyen

Le collectif répond donc à l’invitation du Maire de Vieux Boucau mais aussi à la demande de bons nombre d’élus, personnalités de la société civile, associations, désireuses de parler plus en profondeur de la question cruciale de l’énergie et de la transition énergétique, et de poursuivre l’information et le débat qu’a suscité l’opposition au projet de stockage d’EDF.

La journée, inscrite dans la semaine nationale du développement durable, se déroulera au hall des sports de Vieux-Boucau. Des stands d’informations seront à la disposition des visiteurs; d’ores et déjà, le collectif stockage-gaz-Iandes.net la mairie de Vieux Boucau, les Amis de la Terre, Surfrider Foundation ont proposé d’animer un stand. Il y en aura d’autres …

- 10H00 12H30
La matinée sera consacrée aux solutions; nous avons sollicité des intervenants professionnels qui viendront parler des énergies nouvelles, des solutions alternatives, de la transition énergétique et initier une discussion/débat avec le public autour de ces sujets, notre souci restant toujours d’informer mais aussi de permettre à chacun de participer, d’apporter son expérience, son point de vue.

-12H30 14H00
Repas « collectif » animation le baladin musicien/chanteur/orgue de barbarie

-14H30
Reprise des débats autour de l’opposition au projet EDF. Pour une meilleure lecture, nous avons décidé de présenter le problème sous quatre aspects:
Les risques industriels
L’écologie et l’environnement
Les impacts économiques/opportunité du projet
La gouvernance du territoire (parole des élus)

Ce débat sera organisé avec tous les acteurs du débat public qui ont répondu à notre appel. Chacun pourra dans son domaine de compétence proposer une petite présentation de son point de vue ou de celui de l’organisation qu’il représente, un éclairage scientifique, et ouvrir encore une fois aux questions et avis du public.

Les partenaires et intervenants:

  • Le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins d’Aquitaine
  • Grégory Le Moigno Surfrider Foundation, Chargé du programme patrimoine et vagues
  • Les Amis de la Terre
  • L’ACCRIL
  • L’Association des Riverains de Mimbaste
  • Messanges Environnement
  • l’Association Landes Récifs
  • Gilles Granereau citoyen de Pouillon
  • Pays d’Orthe Environnement
  • Le Lancer Lourd Dacquois
  • Le Collectif des Associations de Défense de l’Environnement Pays Basque sud des Landes
  • Europe Ecologie
  • Cap 21 Aquitaine
  • Olivier Barrière consultant environnement (énergie renouvelable produite par l’océan)
  • Peggy Kançal conseillère régionale Europe Ecologie / Les Verts chargée du plan climat (virage énergie climat)
  • Roland Legros – Les Amis de la Terre
  • Gérard Dupouy (pile à hygrogène stockage énergétique) Les Amis de la Terre
  • Marie-Claire Dupouy (géothermie) Les Amis de la Terre
  • Greenpeace
  • Centre Régional éco-énergie d’aquitaine (énergie renouvelable, sobriété énergétique, éco construction)
  • Jean-Marie Froidefond Prof retraité de sédimentologie université Bordeaux 1
  • Bruno Cahuzac maître de conférence à l’université Bordeaux 1 en géologie membre du Conseil Scientifique  Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN)
  • Raphael Jun écologue indépendant
  • Béatrice Prieur Federation Nationale de la Propriété Privée Rurale
  • Vannick Bernard consultant transition énergétique
  • Pierre Froustey, Maire de Vieux boucau
  • Hervé Bouyrie Maire de Messanges et conseiller général

La liste n’est pas exhaustive; nous attendons encore d’autres confirmations, notamment celle de France Liberté.
Nous entendrons également la parole privée d’autres élus, scientifiques, universitaires, responsables économiques de la région.

-18H30 21H30
Concert: TOUSIS EN OC – POISON CASE – LA MISMA
bar ouvert: restauration rapide

Nous comptons sur le soutien massif de la population.

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Communiqué de Presse du 06 Février 2012

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Les menaces, les dangers, les destructions irrémédiables, les inquiétudes, les craintes au sujet du projet de stockage EDF sont avérées. La population et ses représentants prennent peu à peu conscience que ce projet est une aberration. La contestation s’organise, les médias ont saisi eux aussi l’importance et les enjeux de l’affaire.

La légitimité du collectif est assise; les chiffres évoqués dans le cahier d’acteur que nous avons déposé à la commission du débat public parlent d’eux-mêmes:

Au 23 Janvier 2012, 6000 signatures en 20 jours de pétitions (en ligne et papier), sans aucun moyen financier à notre service; combien serons-nous en Juin lors de la prise de décision d’EDF, 20 000? 30 000? plus? Combien cela représente-t-il en pourcentage de la population ciblée?

Le site www.stockage-gaz-landes.net : plus de 60 articles et 200 liens d’informations, 1600 abonnés à la lettre d’info; 17 000 visiteurs en 7 semaines on consulté 45 000 articles…

Nous avons contribué à informer les populations locales, les organismes, les associations, les personnalités de la société civile, les élus de tous bords; nous en avons rencontré beaucoup. Nous avons envoyé 420 courriers pour demander solennellement aux élus locaux de se prononcer pour ou contre le projet, puisque c’est ainsi que la question est posée par le CNDP. Nous avons rempli et fait parfois déborder les dernières réunions de Seignosse, de Tyrosse et de Habas avec nos affiches, nos envois de mail, notre conviction de tous les instants. Nous avons réuni spontanément près d’un milier de personnes sous la pluie sur la plage de Messanges le 22 Janvier. La démocratie participative s’est ainsi exprimée par notre intermédiaire.  C’est une responsabilité que nous assumons.

A ce jour, nous avons enregistré des réponses des élus que nous avons sollicités par courrier:

  • Messanges a voté contre à l’unanimité
  • Moliets a voté une motion pour s’opposer au projet
  • Vieux Boucau contre à l’unanimité moins une abstention
  • Soustons a exprimé son opposition et ses réticences par lettre de Mr Montus
  • Seignosse a fait de même et s’aprête à proposer une motion par vote du conseil municipal.
  • Hossegor a voté une motion contre à l’unanimité moins une abstention
  • St Geours de Maremne est formellement opposé au projet
  • Magescq s’est depuis longtemps déclaré hostile au projet
  • St paul les dax a fait connaître la longue liste de ses préoccupations
  • Dax a renouvelé ses fortes réticences.
  • Capbreton par la voix de son Député Maire Monsieur Dufau, a également exprimé ses fortes réserves et son soutien au comité régional des pêches, opposé au projet. Un vote sera proposé lors du prochain conseil.
  • Labenne a mis en lumière les manquements élémentaires du dossier d’EDF en matière d’environnement.
  • Nous attendons les décisions, votes et délibérations de plusieurs autres communes.
  • Nous continuerons à rencontrer les élus afin de connaître toutes les positions des communes concernées ainsi que celles des élus régionaux et départementaux. C’est aussi par leur voix que s’exprime l’opinion des populations.

Nous devons rester mobilisés. Des échéances nous attendent, notamment la concertation publique pour laquelle nous aurons encore besoin de tous, de montrer notre force et notre détermination.

Nous avons donc créé une association dont le seul objet est de donner un cadre légal à notre action, ceci afin de pouvoir être consultés dans les prochaines phases administratives, à titre d’acteur du débat comme représentant d’une parole citoyenne.

Signez la  pétition en ligne !

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Communiqué de Presse du 08 Janvier 2012

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 Objet: Projet de stockage souterrain de gaz naturel «Salins des Landes»

Face au déficit flagrant d’information pour un projet qui engage l’avenir écologique et économique de toute une région, face aux réponses insuffisantes du maître d’ouvrage lors du débat public, un collectif de citoyens s’est regroupé autour du site www.stockage-gaz-landes.net.

Ce collectif s’est donné pour mission de relayer l’information, de sensibiliser les populations, de mobiliser et fédérer les oppositions, et de proposer ainsi un autre regard sur le projet de stockage de gaz d’EDF « Salins des Landes ».

Dans chaque domaine de ce dossier complexe, nous avons mené des études, des recherches, sollicité des compétences, apporté des contributions scientifiques et mis en ligne des textes et des liens au service des citoyens, des élus, des commissions, des associations, de la presse, des médias.

Avec ou sans notre aide, mais avec notre soutien, nombre de citoyens, de communes, d’associations, d’organismes, d’élus, de personnalités, ont déjà exprimé leurs réticences ou leurs oppositions: communes de Moliets, de Magescq, ville de Dax, ACCRIL, Les Amis de la Terre, SEPANSO, Surf Rider Fondation, Europe Ecologie, ONF, Association Des Utilisateurs du Port de Capbreton, etc…

Du scepticisme et du sentiment de fatalité, nous souhaitons faire émerger une véritable force d’opposition pour défendre notre territoire contre des désastres environnementaux et économiques irréversibles.

Les sources d’indignation et d’inquiétude sont multiples:

  • Pollution de l’une des plus belles plages du monde par le rejet massif en mer des produits de forage (sel, éléments douteux et particules associées)
  • Destruction délibérée du Patrimoine Naturel des Landes jusque là protégé et de symboles tels les barthes de l’adour et les derniers espaces sauvages de la côte sud des Landes.
  • Danger de fuite de saumure et de pollution sur des sites naturels sensibles et jusqu’aux nappes phréatiques le long des 40 km de parcours du saumoduc.
  • Dévalorisation du patrimoine foncier de toute une région et mise en danger de l’activité touristique par la présence d’un chantier de plus de 10 ans au coeur même de l’espace naturel.
  • Risques avérés SEVESO 2 sur le site de stockage dans une région de potentiel risque sismique 3 (sur une échelle de 5).
  • Gaspillage d’une matière précieuse qu’est le sel.
  • Pérennité réelle du projet (chantier de 10 ans au moins) dans un contexte de remise en question énergétique et face aux choix politiques à venir.
  • Opportunité économique d’un projet de 650 Millions d’euros pour le stockage d’énergie fossile importée; rapport coût/nécessité d’un tel choix en regard des options en énergie renouvelable.

Le débat reste ouvert; la prise de décision par EDF de poursuivre ou pas le projet interviendra en Juin 2012. Il y a aura d’autres concertations, les élus sont à notre écoute, ils nous représentent, l’opinion ou le sentiment de chacun compte.

Informez-vous, prenez part au débat public, à la concertation qui suivra, posez un avis, signez la pétition, saisissez-vous du dossier, relayez l’information, faites entendre votre voix!

Donnez votre avis au site du débat public !

 Signez la pétition en ligne !

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Communiqué de Presse du 31 décembre 2011

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Objet: Projet de stockage souterrain de gaz naturel «Salins des Landes»

Sommaire:

  1. Le projet EDF
  2. Les questions
  3. Le collectif

1. Le projet EDF
(classé Seveso 2) sites industriels présentant des risques d’accidents majeurs

EDF a pour projet d’investir 650 millions d’Euros dans la création de cavités de stockage de gaz naturel dans les Landes. Cette opération nécessite un apport en eau de mer pour le lessivage de ces cavités et donc la création de canalisations pour amener l’eau puis rejeter la saumure à l’océan.
6OO millions de mètres cubes de gaz compressé dans une douzaine de cavités de 400 000 mètres cubes chacune, creusées dans des dômes de sel à Pouillon. Une double canalisation de 40 km permettrait d’un coté de puiser de l’eau salée dans l’océan, et de l’autre d’y rejeter l’eau chargée de sel (la saumure) évacuée des cavités. Cette phase de dissolution durera dix ans (éventuellement plus), avant le stockage proprement dit. Le débit du rejet sera d’environ 860 mètres cubes/heure et la teneur en sel de l’ordre de 250 grammes par litre. Soit ~185 tonnes de sel par heure, ou encore ~4500 tonnes par jour pendant dix ans ou plus.

2. Les questions

  • Le gaz: énergie fossile importée, vouée à disparaître, et dont les prix sont sujets à la spéculation; qu’en sera-t-il dans 10 ans?
  • Le stockage: des bombes de 400.000 m3, en cas de catastrophe naturelle (zone sismique) ou d’erreur humaine, qu’en est-il de la sécurité?
  • Les bassins de décantation: comment gère-t-on les résidus?
  • Le saumoduc: 860 m3/h de saumure corrosive et abrasive acheminée sur 40 km par un tuyau enfoui à 1 m du sol et qui traverse des zones classées et protégées du patrimoine naturel landais (barthes de l’adour, forêt, dune littorale) avant de se déverser sur les dernières plages « sauvages » de la région? Quelles conséquences irrémédiables sur l’environnement, coeur et âme du pays et donc sur le tourisme, principale ressource de la région? Et en cas de fuite, sur les écosystèmes, les nappes phréatiques?
  • 1.500 m de tuyau sous l’océan: comment certifier la solidité de l’édifice face aux courants, aux marées et aux tempêtes particulièrement virulents dans la région?
  • 185 tonnes de sel par heure: quelles conséquences sur les fonds marins, sur nos plages, et sur les pratiques et la santé humaines (surf, pêche, baignade)?

Face à toutes ces questions, le maître d’oeuvre n’a pas eu de réponses convaincantes.

3. Qui sommes nous?

Des citoyens, particulièrement sensibles au sujet, qui se sont rassemblés à la fin des débats afin d’échanger leurs expériences, leurs avis, de rechercher des réponses et de trouver d’autres exemples de sites: Les conclusions sont alarmantes!
Ce collectif, qui au départ n’avait pour but qu’un regard indépendant, est aujourd’hui convaincu:

  • Que ce projet met en danger tout notre environnement et notre économie basée sur le tourisme, le sylviculture et le thermalisme.
  • Qu’il n’a aucune cohérence ni légitimité face aux enjeux philosophiques, politiques et économiques d’aujourd’hui et de demain.
  • Que les motivations de l’entreprise EDF sont autres que celles annoncées.
  • Que l’argent de ce projet devrait plutôt être investi dans le stockage d’énergie renouvelable, dans la recherche d’énergie propre et dans un programme de « dénucléarisation ».
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Argumentaire de Communiqué de Presse de: 31 Décembre 2011

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Objet: Argumentaire

Nous sommes un groupement de citoyens, qui comme beaucoup, cherchons à y voir plus clair dans le projet EDF “gaz salins des landes”, et qui sommes allés nous informer lors des réunions publiques. Nous avons ainsi forgé notre conviction personnelle et senti le besoin de nous réunir pour tenter de faire  entendre une autre voix.

Les difficultés qui empêchent les organisateurs du débat de mettre un timbre et une adresse sur chaque enveloppe afin d’être assurés de toucher vraiment la population nous ont semblé suspectes. Pour un projet de 650 millions d’euros, ne pouvait-on pas employer  20 000 ou 30 000 euros à cette information ? Le publipostage effectué exclut tous ceux qui refusent la pub et ceux qui la mettent directement au feu, c’est à dire 80% de la population. Lors des estimations de présence aux réunions, comptages des avis et questions, il faudra bien que le CNDP rétablisse la réalité en regard de ces pourcentages.

Ainsi donc, avant que la moitié des citoyens ne soient avertis et qu’ils n’aient pu se forger une opinion, le débat sera clôturé; 31 janvier 2010. Si les organisateurs du débat ont recueilli beaucoup de témoignages d’opposition, de colère, d’indignation, les circonstances n’ont pas permis un véritable débat de fond; nous-mêmes n’avons pas eu le temps de nous organiser en association, de faire circuler en temps voulu une pétition, etc…

C’est pourquoi il nous a paru essentiel de formuler maintenant notre opposition, en connaissance de cause, et après avoir étudié le projet et posé les questions nécessaires à ceux qui le mènent.

 NOTRE OPPOSITION EST PHILOSOPHIQUE

A ceux qui pensent ou disent, « de toute façon vous êtes contre tout » ou « il faut bien trouver une solution pour produire de l’énergie » nous répondons ceci: l’obstination d’un gouvernement à promouvoir l’énergie nucléaire ou celle d’EDF à défendre son projet de saumoduc est plus suspecte que notre scepticisme. Dans un monde en crise, en pleine mutation, l’urgence nous semble être à la réflexion et au calme plus qu’au positivisme technologique. Se précipiter dans un projet pharaonique d’énergie fossile pour répondre à un excès de consommation dans un contexte où tout indique que l’avenir est à la gestion, à l’économie, à l’innovation nous semble être une aberration politique grave. Ce n’est pas être irresponsable que d’exiger plus de retenue, de concertation et de sagesse. Seules les énergies renouvelables et les efforts d’économies nous semblent aujourd’hui devoir raisonnablement mériter de tels sacrifices.

NOTRE REFUS EST ECOLOGIQUE

Les saumoducs vont traverser et éventrer (n’ayons pas peur des mots, la guerre chirurgicale est une guerre, la destruction chirurgicale est une destruction) des lieux sensibles, des biotopes rares, protégés, dans lesquels on a fortement réglementé la présence humaine pour préserver l’environnement, derniers vestiges de notre patrimoine naturel et culturel: les barthes de l’adour, le cordon dunaire. Les parties de littoral choisies pour l’évacuation de la saumure sont les derniers espaces naturels depuis la frontière espagnole; ce que propose aujourd’hui EDF, c’est de détruire à jamais ce qu’il reste de nature sauvage dans notre région. Pourquoi? La patrie est-elle en danger? Quelle est la raison vitale qui doive nous pousser à cette extrémité?  Y-a-t-il seulement une raison valable qui vaille cette destruction? Nous rendons-nous compte du symbole que revêt un tel acte, et le seul fait de l’envisager?

NOTRE OPPOSITION EST ECONOMIQUE

EDF répond à une exigence gouvernementale et prévoit la mise en activité pour 2020, si l’on envisage que les délais puissent être respectés compte tenu des imprévus, techniques, financiers, climatiques, des recours etc… Mais que sera le monde en 2020, en 2025? Quels auront été les changements, les impératifs, les innovations, les choix énergétiques et les nécessités des gouvernements et des peuples? Les gouvernements successifs ne pourront-ils pas changer cette orientation? Qui peut le dire? Qui peut seulement affirmer que ce projet sera un jour seulement opérationnel? N’y-a-t-il pas des alternatives pour employer plus sûrement ces sommes colossales dans des procédés d’avenir?

La richesse de notre région est étroitement liée à notre patrimoine naturel. Saccager ainsi ses joyaux que sont les barthes, la forêt et le cordon dunaire, implanter pour 10 ans ou plus un chantier gigantesque au coeur du territoire et rejeter en mer des résidus de lessivage aux yeux de tous ressemble à un suicide économique.

NOS RETICENCES SONT TECHNOLOGIQUES

Ce qui inquiète dans l’attitude d’EDF, c’est bien la certitude qu’ils ont que tout est prévu, alors qu’il n’y aucune expérience de rejet similaire à celui-ci et que leurs études se basent sur des simulations. Hors l’expérience montre que le problème surgit toujours de l’imprévu, justement. C’est l’humilité, dont ils ne font aucune preuve lors des débats, qui prémunit le mieux contre l’échec.

Nous dressons ici une liste rapide des risques et des dangers; vous trouverez des compléments d’informations et des liens sur notre site: www.stockage-gaz-landes.com

  • Le responsable de l’étude sismique nous donne-t-il des gages probants quand il nous rassure en nous affirmant que le risque sur l’un des sites de stockage est « modéré »? risque 3 sur une échelle de 5!!!
  • L’étude sur la salinité et sur l’écosystème du déversement de 20 millions de tonnes de  sel et de rejet de particules conclut à un impact de 50 mètres autour du tuyau. Avec ou sans étude, cette eau-là, beaucoup l’ont trouvée saumâtre et difficile à digérer.
  • Aucune étude ou expertise indépendante disponible sauf celles réalisées par les ingénieurs d’EDF et les entreprises qu’elle a diligentées.
  • Aucune certitude quant aux conséquences des rejets de métaux lourds et particules sur les organismes marins et la santé des utilisateurs de la mer tels les surfeurs.
  • Nuisances, préjudices causés aux riverains tout le long du parcours et pour un nombre d’années important. Expropriations, dépréciation du patrimoine de tous les riverains et au-delà.
  • A la fin de l’exploitation du site, les 40km de tuyaux seront laissés sur place, enfouis.

NOTRE INDIGNATION EST DEMOCRATIQUE

Nous estimons que les principes du débat permettent certes de jauger les réactions de la population mais pas de cerner sa véritable volonté. Nous sommes convaincus (et la tendance des avis recueillis le montre) que nos préoccupations sont partagées par la grande majorité des citoyens mais que les circonstances, les peurs, le souci de solidarité démocratique ne leur permettent pas toujours de les exprimer clairement. Combien d’entre nous répondent spontanément: « de toute manière ça se fera quand même ». Cette résignation est compréhensible mais elle n’est pas entendable comme un avis favorable, de même que l’on ne peut envisager le silence ou l’absence comme une approbation.

Notre seule latitude est donc de répondre à l’invitation de l’organisateur du débat pour déposer un avis sur son site ou par courrier; d’aucuns, à raison, la trouveront bien mince, à chacun de nous cependant de la saisir comme une opportunité.

Mais ce que nous voulons, au-delà de ça, en vous proposant nos arguments, c’est inviter chacun à se saisir vraiment du débat et à le porter au sein des associations, des collectivités locales, des organisations politiques, des institutions républicaines régionales et nationales, dans les médias, pour ne pas qu’EDF profite de notre excès de confiance, de notre manque de clairvoyance et d’organisation pour faire sa demande de Déclaration d’Utilité Publique et imposer en force et en rapidité un projet en totale contradiction avec les enjeux politiques, économiques et écologiques de notre temps, et dont la région et nous tous aurons à souffrir.


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