Le collectif citoyen a répondu à l’invitation de Catherine Grèze, député Européenne du Sud-Ouest, en compagnie des représentants des Amis de la Terre, de l’ACCRIL et de l’association SPNL de Pouillon. Une rencontre au cours de laquelle Catherine Grèze a confirmé son intention de saisir le parlement Européen notamment pour les questions relatives aux zones sensibles traversées par le saumoduc.
Voici un résumé apparu dans le Sud-Ouest du 31. mai – un article par Michel Décla :
« La députée européenne de la circonscription Sud-Ouest a visité le site mardi matin.
« Je me suis demandée s’il s’agissait d’un gag ou d’un vrai projet. Ce projet démentiel va coûter une fortune. Étant donné le coût et les incidences qui n’ont pas été prises en compte, il ne doit pas aller au bout. Je vais saisir la Commission européenne en urgence car la traversée d’une zone classée Natura 2000 est prévue. » Mardi matin, Catherine Grèze, députée européenne de la circonscription Sud-Ouest, a été accueillie par les trois candidats landais Europe Écologie Les Verts aux élections législatives, Bénédicte Campagne-Ibarcq, Laurence Motoman et Alain Godot, pour une visite du site où EDF prévoit un stockage souterrain de gaz naturel dans des cavités creusées par dissolution dans un horizon de sel.
Sa critique porte sur la forme et sur le fond. « De nombreux aspects ne sont pas pris en considération dans ce dossier qui ne tient pas compte des textes européens demandant de mettre l’accent sur l’amélioration de l’efficacité de l’isolation thermique des bâtiments et sur la diversification énergétique. Dans ce projet ubuesque les coûts annoncés sont certainement sous estimés. »
Différents représentants d’associations opposées au projet sont intervenus. Notamment au sujet des matières toxiques – qui pourraient se trouver en suspension dans l’eau salée rejetée -, de l’augmentation de la teneur en sel dans la zone maritime de rejet et aussi sur le problème de l’étanchéité du diapir qui doit recevoir le stockage.
Catherine Grèze a ajouté : « Ce projet avec du gaz importé risque d’aggraver notre déficit commercial et il ne répond pas au problème de l’emploi. Il répond à une stratégie purement spéculative avec achat de gaz l’été pour le revendre en hiver. La question énergétique doit être mise globalement sur la table pour en rediscuter. Nous devons faire énormément de pédagogie et être représentés à l’Assemblée nationale pour peser sur les décisions, comme le font les 50 députés Verts du Parlement allemand. »
Catherine Grèze s’est ensuite rendue sur le terrain où les études souterraines se poursuivent.«
L’original d’article se trouve ici